20 avril 2012
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L'ELEVAGE CAMARGUAIS
CAMARGUE - INSOLITE a établi la liste des éleveurs de taureaux et de buffles des Bouches du Rhône en général, et donc
du Pays d'Arles en particulier et a recensé 98 élevages de taureaux.
L'élevage, mené en manades gardées par les gardians, est en pleine expansion depuis le XXe siècle, alors que le cheptel des taureaux
n'atteignait qu'un demi millier au XIXe siècle. Il doit sa relance, au Second Empire, à l'impératrice Eugénie voulant développer un art tauromachique national. A l'inverse, l'élevage ovin
autrefois considérable a nettement diminué. Quelques grandes
bergeries subsistent et témoignant de la place qui lui était accordée.
Un paradoxe marque l'élevage. Le déséquilibre s'accroît entre l'augmentation des effectifs (plus de 10 000 têtes) et la régression des surfaces pâturables, dues à l'extension des rizicultures et des marais de chasse. Or, l'élevage extensif, seul possible sur les terrains peu productifs du centre et sud de la Camargue, nécessite de grands espaces. Une autre difficulté tient au statut des éleveurs, appelés manadiers, qui sont rarement propriétaires des terres et dépendent donc des locations consenties.
L'élevage extensif joue un rôle déterminant dans le maintien de la biodiversité végétale. En effet, le pacage influence considérablement l'évolution des zones non cultivées. Chevaux et taureaux peuvent servir d'outil de gestion : grâce au pâturage, l'exploitant peut favoriser tel ou tel type de milieu et donc la diversité animale et végétale. Néanmoins, pour être efficace, des charges minimales et des périodes appropriées doivent être respectées.
Le taureau de Camargue, appelé le bioù, noir et de petite taille est l'élément essentiel de la culture locale. La finalité de l'élevage du taureau, c'est la course camarguaise. Les opérations particulières qui découlent de cet élevage sont devenues des spectacles qui constituent un apport financier substantiel dans l'économie agricole. On élève aussi, mais en moindre proportion, le taureau espagnol, nommé "brave", pour la corrida.
Un paradoxe marque l'élevage. Le déséquilibre s'accroît entre l'augmentation des effectifs (plus de 10 000 têtes) et la régression des surfaces pâturables, dues à l'extension des rizicultures et des marais de chasse. Or, l'élevage extensif, seul possible sur les terrains peu productifs du centre et sud de la Camargue, nécessite de grands espaces. Une autre difficulté tient au statut des éleveurs, appelés manadiers, qui sont rarement propriétaires des terres et dépendent donc des locations consenties.
L'élevage extensif joue un rôle déterminant dans le maintien de la biodiversité végétale. En effet, le pacage influence considérablement l'évolution des zones non cultivées. Chevaux et taureaux peuvent servir d'outil de gestion : grâce au pâturage, l'exploitant peut favoriser tel ou tel type de milieu et donc la diversité animale et végétale. Néanmoins, pour être efficace, des charges minimales et des périodes appropriées doivent être respectées.
Le taureau de Camargue, appelé le bioù, noir et de petite taille est l'élément essentiel de la culture locale. La finalité de l'élevage du taureau, c'est la course camarguaise. Les opérations particulières qui découlent de cet élevage sont devenues des spectacles qui constituent un apport financier substantiel dans l'économie agricole. On élève aussi, mais en moindre proportion, le taureau espagnol, nommé "brave", pour la corrida.
Certaines manades peuvent être visitées, mais pas toutes, il faut se renseigner dans les offices de tourisme :
LA LISTE DES MANADES