Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 05:02

On ne parle que de  climatologie... Certains prévoient même une catastrophe pour 2012...Pour notre ville, quelles furent autrefois  les variations météos... Et les séismes ou agitations telluriques ?... Camargue-insolite, se penche sur le sujet et fouille les archives... L'article reste à compléter...

Janvier de l'An 400
: Gel du Rhône sur toute sa largeur...
3 janvier 1402. — Apparition d'une météorite dans le ciel arlésien...  « A l'intrar de la nueg, aparet una stela ves la partida del solhel colquant, et avie una coa longa partent de la stela, e tirava ves solhel levant ; et avie de lonc la coa doas cannas... et motos raisel. » {Bertrand Boysset.— Musée, III, 68).

25 février 1404 : débordement du Rhône.

5 février 1408. « Fon Rose gros, que neguet Tresbons, lo plan del Bore, la Ropla et Argensa et son tenament plan, los autres non. » (B. Boysset. — Musée, III, 110).

14 avril 1409 : Eclipse de soleil (Mémoires de Bertrand Boisset).

1433: crue
1471: crue
1544 : crue
23 mars 1569: Un ouragan d'une violence extrême joncha les rues.

20 janvier 1616. Le Rhône gela ; pendant vingt-huit jours on put le traverser sur la glace.

07 mars 1624 : Il fit un si grand vent qui abatit par terre des maisons et tant d'autres maux.

1674 : crue
14 février 1680.
Sécheresse... Prières publiques pour la pluie.

22 janvier 1689. Grande tempête. La toiture du Grand Couvent fut emportée par la bourrasque. (Mém. de MM. Paris).

24 janvier 1698. « A tombé une si grande quantité de neige qu'il y en avoit sur les couverts des maisons et par les rues plus de trois pans. » (Mém. de MM. Paris).

6 – 15 janvier 1709. Froid excessif qui causa des pertes incalculables. (Voir les Mémoires de Louis Pic, Musée, I).
1711 : Crue du fleuve.
14 janvier 1744 : Gel du Rhône.
1755 : crue
09 avril 1774 : Débordement du Rhône.


8 janvier 1786. — Les glaces du rhône brisèrent le pont de bateaux et le coulèrent à fond (Mémorial de J.-B. Vallière).

10 janvier 1803. — Epouvantable tempête qui fit tomber en quelques heures une énorme quantité d'eau. Débordement du Rhône dans le Trébon.

1839 : année de grande sécheresse

Plus prés de nous, les crues du fleuve :

03 novembre 1840
: inondation de toute  la camargue, véritable mer d'eau douce sur 40 km...
1843
31 mai 1856
: inondation de toute la camargue
31 octobre 1896
janvier 1910
17 février 1928
:

 

LES TREMBLEMENTS DE TERRE A ARLES

 

15 février 1644. Tremblement de terre à Arles et dans toute la Provence.

26 avril 1781 :

02 avril 1808: Tremblement de terre à 17 heures 30 et 18 heures.

1909 


LE RISQUE TSUNAMIS
 


Le sénateur socialiste de l’Aude Roland Courteau a rendu fin 2007 son rapport intitulé : "Tsunami, un risque réel mais une impréparation manifeste".

  Il semblerait que l’impact maximum serait en fin de Golfe du Lion, vers la Camargue, du fait d’une topographie favorable (très faibles dénivelées).
Ce qui est principalement à craindre, c’est un tremblement de terre au large de l’Algérie (la plaque tectonique qui porte l’Afrique et la Méditerranée s’enfonce en effet très lentement sous la plaque de l’Europe) ce qui laisse tout de même 2 heures de temps pour évacuer !

Roland Courteau estime à "6 millions d'euros en équipement et 3 millions en fonctionnement" le coût de protection des côtes de la France métropolitaine. Compte tenu de la faiblesse des coûts (qui incombent à l’Etat), l’intéressé dénonce un "manque de volonté politique et de crédits".
En Méditerranée, il n'y a "aucun marégraphe en temps réel, pas de capteurs de pression (tsunamimètre) au fond de la mer, pas de récepteur pour l'alerte", a aussi déploré le sénateur de l'Aude.

Dans un premier temps, souligne le Sénateur socialiste, il faudrait établir des plans de secours, des cartes d'inondation et d'évacuation pour les principaux ports, installer des sirènes ou encore mener des campagnes de sensibilisation de la population.
Les personnes à la plage, notamment les baigneurs, sont particulièrement vulnérables.

Pour le moment, presque 2 ans après le rapport Courteau, le Gouvernement Fillon souhaite seulement "héberger un centre régional d'alerte aux tsunamis qui gérerait l'alerte pour les pays de la Méditerranée occidentale et de l'Atlantique Nord-Est" pour le compte de l’ensemble des pays concernés : une manière de renvoyer à plus tard la protection des populations et d’essayer de faire de bien maigres économies financières.

Un internaute s'interroge : " les souvenirs il y a une trentaine d’années de marcher sur la plage en passant derrière le bunker de la plage Crin Blanc sans nous mouiller les pieds sont-ils erronés ou corrects ? En regardant cette photo prise en 2008, le doute s’installe quant à la validité de ma mémoire. Il semble hier, et pourtant, oui, c’était bien possible… De nos jours nous pouvons le toucher en ayant l’eau au genoux. Dans combien d’années ne verrons-nous plus ce bunker"?

La réponse de Camargue-Insolite :

Ce bunker a été construit à la fin de la seconde guerre mondiale vers 1943; il était alors à 400 mètres du trait de côte.
La mer a atteint le devant de ce Bunker en 1978. Le calcul de l'avancée de la mer est vite fait : 400 mètres en 35 ans soit une avançée moyenne annuelle de 400 : 35 = 11,42 mètres de 1943 à 1978.
Sur cette période, et quant à la vitesse de montée de l'eau, un simple coup d'oeil sur la carte IGN éditée en

Aujourd'hui en décembre 2009, l'arrière du Bunker se trouve à            mètres de la côte.

La hauteur d'eau qui était à l'arrière du Bunker de 0 mètres en 1978 est aujourd'hui en décembre 2009 de 0,60 mètres. En 31 ans l'eau est donc montée de 60 cm soit une moyenne de 2 cm par an.
Durant cette période, trés exactement en 1986, on note qu'il y a eut un tsunami à BEAUDUC, provoquant une vague de 2 mètres de hauteur. Il y a donc eut dans le Golfe des Saintes Maries de la Mer un effondrement sous-marin, qui de part la nature du sol (dépots vaseux sous-marin du fleuve)

En Camargue, dont le trait de côte recule de 10 à 15 mètres par an, les effets de la montée des eaux sont déjà une réalité. «On a beaucoup de secteurs de Camargue où l’on sait parfaitement qu’on sera obligé de lâcher et de laisser la mer envahir plusieurs milliers d’hectares dans les prochaines décennies, a expliqué le directeur du parc naturel régional de Camargue, Didier Olivry. Avec la dilatation des océans, cela concerne environ 6000 hectares. Si on raisonne à plus long terme avec la fonte des glaces, c’est la moitié de la Camargue qui prend l’eau.»
Pour le responsable de la réserve naturelle de 100 000 hectares, qui s’est entretenu du problème avec Nicolas Sarkozy, la solution est de laisser des «espaces de la respiration» à la nature car la montée des eaux est inéluctable. «La stratégie est un recul en douceur. Les enjeux environnementaux sont tels que rien ne justifie qu’on investisse dans des digues de protection qui ne vont pas tenir», a-t-il affirmé. «Il faut se résoudre à l’idée d’un système de type lagunaire», a-t-il précisé.  «En Méditerranée, les incursions marines seront liées à de fortes tempêtes et non, comme sur l’Atlantique, aux coefficients de marée», a conclu Didier Olivry.

UN POLITIQUE LOCAL CONTRE DES SCIENTIFIQUES RECONNUS :
Côté politique, ont croit rêver : « Il faut arrêter de faire peur aux habitants. Nostradamus déjà pronostiquait que Les Saintes-Maries seraient sous les eaux. Nous venons d’inaugurer deux nouveaux épis, deux autres seront encore construits pour une protection totale du village », fait valoir Roland Chassain, le maire des Saintes Maries, ancien boutiquier du village, aujourd'hui chargé d’une mission sur la gestion du trait de côte en Camargue par le ministère de l’écologie !... Comme si le ministère de l'écologie n'avait pas à sa disposition quelqu'un de plus compétent...
Ce à quoi Mireille Provansal répond poliment qu’est venu « le temps de la pédagogie courageuse ». Et la scientifique rajoute : « Il faut déjà commencer par arrêter de construire, puis organiser le repli stratégique, sinon cela finira en “sauve-qui-peut”. Avec les ouvrages de défense, on renforce le sentiment de sécurité. Or, en construisant, on accroît à terme la vulnérabilité du site. »
Au bout de trente ans de politique d’enrochement, les effets pervers se font sentir. « L’érosion se poursuit, mais elle se poursuit sous l’eau et sape les ouvrages à la base », explique François Sabatier. « Les épis ne sont efficaces que sur une longueur limitée de côte. Ils (…) ont pour effet d’aggraver l’érosion en aval qui appelle la construction d’autres épis, déclenchant un effet de domino », précisait Hugues Heurtefeux, l’un des spécialistes de la question, dans la revue en sciences de l’environnement VertigO 
A propos d'enrochements, si la digue EST est détruite, ce sera un mur d'eau continu de prés de 2 mètres de haut qui pénètrera en Camargue. Nous avons fait la simulation sur la simple base d'un mètre d'eau, le résultat est parlant !
Pour voir la CAMARGUE sous les eaux, cliquer iciDans la case SEA LEVEL RISE affichez la hauteur 1 mètre, puis zoomer sur la Camargue.... C'est impressionnant !

Partager cet article
Repost0

commentaires