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13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 07:51

 

 

 

Si l'on veut regarder "l'affaire de RENNES - LE - CHATEAU" sous un angle nouveau, ne nous laissons pas embarquer dans des hypothèses plus ou moins fumeuses ...

Il nous faut avant tout reprendre les biographies des différents protagonistes de l'époque, les "biens connus" bien sûr et "les autres" ...

En ce début de XXéme siècle, époque à laquelle se révèle " l'affaire de Rennes le Château", nous sommes dans le milieu politique des Royalistes et en pleine guerre entre Républicains et Légitimistes dont le chef de file fut : Philippe d'Orléans (1838 - 1894), comte de Paris, le fils aîné de Ferdinand-Philippe d'Orléans (1810-1842), prince royal de France, et de son épouse la princesse Hélène de Mecklembourg-Schwerin (1814-1858). Par son père, il est le petit-fils et l'héritier du roi des Français Louis-Philippe Ier (1773-1850) et de son épouse la reine Marie-Amélie des Deux-Siciles (1782-1866), tandis que, par sa mère, il est l'arrière petit-fils du grand-duc Frédéric-François Ier de Mecklembourg-Schwerin (1756-1837).

 Il s'exhile au Royaume Uni, le 4 juin 1890, où il va disparaître en 1894... Sans successeur de confiance ... Même pas le Vatican pourtant si proche autrefois... Et pour cause ...

 

OBJECTIF : LE CASSE DU SIECLE ...

 

En cette fin de siècle, il faut savoir que débute en France une guerre idéologique sans merci entre le Vatican et le gouvernement français qui lui est fortement maçonnisé ... Cette guerre d'influence se soldera par la loi de 1905 ...

Le , un nouveau coup dur avait frappé le comte de Paris et les Royalistes. L’encyclique Au milieu des sollicitudes du pape Léon XIII avait enjoint en effet les catholiques français à se rallier au régime républicain, ce qui avait affaibli considérablement les partisans de la Restauration déjà abandonnés depuis 1890, date de la fuite en Angleterre de Philippe d'Orléans ....

Curieux et presque incompréhensible chez ce Pape qui avait publié huit ans plus tôt Humanum Genus une encyclique donnée le 20 avril 1884 qui condamnait le relativisme philosophique de la franc-maçonnerie :

" Le but fondamental et l'esprit de la secte maçonnique avaient été mis en pleine lumière par la manifestation évidente de ses agissements, la connaissance de ses principes, l'exposition de ses règles, de ses rites et de leurs commentaires auxquels, plus d'une fois, s'étaient ajoutés les témoignages de ses propres adeptes. En présence de ces faits, il était tout simple que ce Siège apostolique dénonçât publiquement la secte des francs-maçons comme une association criminelle, non moins pernicieuse aux intérêts du christianisme qu'à ceux de la société civile. Il édicta donc contre elle les peines les plus graves dont l'Église a coutume de frapper les coupables et interdit de s'y affilier" .

 

En 1894, Philippe d'Orléans disparaît, il n'a pas d'héritier; sa fortune personnelle et surtout le trésor de guerre des Royalistes sont dans des banques françaises ... Seuls quelques proches sont au courant de la situation

 

Objectif : Main - Basse sur le magot des Royalistes ?

 

Faisons le point :

Le 3 mars 1878, le Pape Léon XIII prend ses fonctions à Rome. Il les conservera jusqu'à son décés le 20 juillet 1903.... En 1881 il nomme son représentant local Félix BILLARD, évêque de Carcassonne, poste que ce dernier occupera jusqu'en 1902 ... Date, où Sauniere sera officiellement "lâché" par Rome ...

Le 1 juin 1885, Béranger SAUNIERE est nommé à la cure de Rennes - le - Château ... Toute son enfance a été passée dans le village voisin de Montazels où il a reçu de sa famille une éducation Légitimiste ( le père étant le bayle du chatelain) ...

L'affaire de "l'or" de Rennes - le - Château débute au tout début de 1893, date à laquelle Béranger SAUNIERE "montre deux parchemins trouvés dans un pilier de l'autel de son église" à son évêque Félix BILLARD ....

Depuis toujours SAUNIERE se passionne tout comme l'abbé BOUDET, pour la géologie, l'histoire locale et l'archéologie ... Le problème c'est qu'il sera prouvé par la suite, que ces deux parchemins sont des faux trés certainement établis par le curé de Rennes - les - Bains l'abbé Jean Jacques BOUDET, curé de Rennes - les - Bains de 1872 à 1914.

Signe particulier : Ce dernier est un brillant intellectuel qui se consacre à l'archéologie locale; il est reconnu comme étant un spécialiste de la cryptographie et d'une soit - disante langue "celtique" locale ... C'est en quelque sorte "l'intellectuel scientifique" de la "bande des curés du Razés"...

Philippe d'Orléans s'exhile au Royaume Uni, le 4 juin 1890, où il va disparaître en 1894.

Le , un coup dur venant du Vatican avait frappé les Royalistes français. L’encyclique Au milieu des sollicitudes du Pape Léon XIII avait enjoint en effet les catholiques français à se rallier au régime républicain... Histoire peut - être que le Vatican puisse garder un "certain" pouvoir sur les affaires de la France !

Il se trouve que de toutes évidences, tous les catholiques ne furent pas d'accord avec cette décision, loin de là ! Et tout particulièrement les curés du Razés ...

 

Il se trouve que depuis le décés de Philippe d'Orléans, en 1894, le "Trésor" de guerre des Légitimistes se trouvant dans les banques françaises, n'a officiellement plus de patron... Si ce ne sont les plus gros donnateurs ... Comme ceux qui influaient dans le Razés, à savoir les familles CHEFDEBIEN , BOURG DE BOZAS et de SALIERES, dont une des filles (Emilienne) accouchera plus tard d'un garçon (André) , dont le père n'était autre que le frère de Béranger SAUNIERE, Alfred, le curé de Montazens ...

Les rapports connus du groupe des curés du Razés avec les Royalistes  datent de 10 ans auparavant : dés 1886 la comtesse de Chambord, épouse d'Henri V, Prétendant au trône de France, finance Béranger SAUNIERE à hauteur de 3 000 francs ( ce dernier n'a été nommé à Rennes - le - château, qu'un an auparavant) ...

De 1896 à 1897 Béranger SAUNIERE fait faire d'importants travaux sur le site de l'église de Rennes - le - Château, travaux qui curieusement vont lui attirer les foudres de l'évêque de Carcassonne ! Ce qui n'est pas trés logique comme réaction, il faut bien l'avouer ...

Alors pourquoi cette réaction ? Tout simplement parcequ'il sait que les frères SAUNIERE en prétendant avoir trouvé des parchemins à Rennes - le - Château, l'ont floué !

Lui bien sûr, mais surtout le Vatican ... Ce sont donc bien des "hommes de mains" travaillant pour l'Eglise de Rome qui  vont essayer de récupérer le magot... Il y aura pas mal de victimes ...

 

LES CURES REACTIONNAIRES DU RAZES

Il existait à cette époque et dans cette région de l'Aude, une coalition de prêtres "amis des SAUNIERE"... Nous avons identifié ces hommes...

On en sait un peu plus en effet en consultant la nécrologie de l'abbé Antoine GELIS , (1827 - 1897), curé de COUSTAUSSA à côté de Rennes - le - château,  mort assassiné par un inconnu qui le restera : " Un crime horrible a été commis dans la nuit de dimanche à lundi, dans la paroisse de Coustaussa: M. l'Abbé Gélis est tombé victime d'un assassinat et on l'a trouvé, criblé de blessures à la tête, étendu dans la cuisine du presbytère, baignant dans son sang."

 

Il se trouve que l'abbé GELIS "manipulait" en cette année 1897 et tout comme Béranger SAUNIERE, beaucoup beaucoup d'argent (des Napoléons d'or) ... Le rapport du juge d'instruction est trés précis :

« Le juge a trouvé un écrit de l'abbé épinglé à une note de dépense du 24 septembre 1897, rédigé le jour même de sa visite au curé-doyen de Trèbes. Cet écrit révèle que l'abbé a caché pour 13 000 Francs (Soit de quoi vivre vingt ans !) de pièces d'or en divers endroits de sa maison et de la sacristie. Le document était codé.»
 
« 4 000 F sous un tabernacle, 2 000 F sous un rochet. Cela pour la sacristie « enfoncée dans la terre au deuxième sous-sou presbytère on découvrit pouambre ; autant dans le prie-Dieu, autant sous une pierre des lieux dce, autant sous le plancher du grenier ; autant dans une dépendance, sans parler de diverses sommes dans les livres de la bibliothèque. Il y en avait partout pour 11 400 F, en napoléons de 20 et 10 F renfermés dans de vieux morceaux de tuyaux de poêle, ou des tubes en
 
A son enterrement tous ses amis sont présents...
Le document ci - dessous ( "La semaine Religieuse de Carcassonne" du 5 novembre 1897, page 1050 et 1051.) nous permet d'identifier les prêtres royalistes du Razés ... Auquel l'évêque n'assiste pas !...

"Les obsèques de la vénérable victime ont eu lieu mercredi sous la présidence de M. Cantegril, Vicaire Général, délégué par Monseigneur l'Evèque, profondément affligé de la perte de ce bon prêtre.

Autour de M. le Vicaire Général, on remarquait M. le curé doyen de Couiza et MM. les curés de Rennes-les-Bains, Montazels, Luc-sur-Aude, Arques, Rennes-le-Château et Antugnac.

M. le Maire de Coustaussa, MM. les instituteurs de Coustaussa et de Cassagnes et toute la population de la paroisse s'étaient fait un devoir d'accompagner la dépouille mortelle du bon pasteur à sa dernière demeure.

Avant l'absoute, M. le Vicaire Général, en quelques mots pleins de coeur, a dit la part que prend Monseigneur au deuil de la paroisse et a relevé les qualités sacerdotales du regretté M. Gélis.

Le deuil était conduit par l'abbé Malot, neveu de la victime, accompagné par M. Journet, curé d'Espéraza, et par M. catuffe, curé de Pieusse."

 

Et qui sont - ils ?

Ce sont tous les prêtres des villages qui encerclent Rennes - le - Château ... Et qui ont trés certainement "bénéficié" des largeurs des frères SAUNIERE ...

- Le curé de COUIZA

- Le curé de Luc - sur - Aude

- Le curé d'Arques

- Le curé d'Antugnac.

- L'abbé GELIS qui est la victime ... Curé de COUSTAUSSA .

- L'abbé MALOT, curé de GREZES un village de la banlieue de CARCASSONNE. Le neveu de l'abbé GELIS ...

- L'abbé Béranger SAUNIERE de Rennes - le - Château.

- L'abbé Alfred SAUNIERE : Frère de Béranger. Curé de MONTAZELS (1855-1905). Trés lié à la noblesse et à la Franc - Maçonnerie. Ce serait lui le lien politico - financier de la bande....

- L'abbé Jean Jacques BOUDET, curé de Rennes - les - Bains de 1872 à 1914. On pourrait le surnommer "Le Faussaire" tant il est vrai qu'on lui attribue les faux parchemins de Rennes - le - Château ...

- L'abbé JOURNET curé d'Espéraza.

- L'abbé CATUFFE, curé de PIEUSSE (au nord de Limoux).

On n'oubliera pas d'ajouter , l'abbé Jean RIVIERE : La plus proche relation de Béranger SAUNIERE à la fin de sa vie; et son confesseur le jour de son décés. Curé du village d'Esperaza, aprés l'abbé JOURNET. Tout comme SAUNIERE, il modifia à grands frais son église, et ce curieusement juste aprés le décés de SAUNIERE ...

 

 

 

 

 

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