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28 février 2014 5 28 /02 /février /2014 07:15

RADIO 3DFM

 

Interview de Pierre CHENEL

du 18/02/2014 à 11h00

 23, Rond Point des Arènes 13200 Arles

04 90 54 12 05

 

EMISSION : LE JEU DEMOCRATIQUE

8 questions aux candidats à l’élection Municipale d’Arles

(2 minutes par question)

 

 

1) Qu’en est-il de la dette de le Ville d’Arles. Combien coûte-t-elle concrètement au citoyen ?

 

2) Les impôts locaux vous paraissent-ils proportionnés à la taille de la ville

 

Il convient tout d’abord de souligner l’état calamiteux des finances de la ville d’Arles. Nos finances sont à la dérive, et pourtant, Monsieur le Maire s’est félicité de l’équilibre du budget 2014 lors du dernier Conseil Municipal du mercredi 12 février 2014 !

On peut se poser des questions. Est-ce que le Maire est mal informé ou inconscient ? L’opposition est-elle anesthésiée ?

 

Les chiffres que je vais vous présenter sont issus de la base de données finances.gouv., l’État donc, « Les comptes des Communes » pour l’année 2012 (derniers chiffres connus et validés), et du rapport 2012 de la Chambre Régionale des Comptes de Provence-Alpes-Côte d’Azur. Documents que je tiens à votre disposition.

 

Les échos qui nous parviennent directement du personnel de la Mairie font état d’une déresponsabilisation de la plupart des acteurs et d’une démotivation générale. La Mairie est comparée à une « Guinguette » !

 

En synthèse, pour l’année 2012, nos charges de fonctionnement sont supérieures à nos produits de fonctionnement, et nous enregistrons un résultat négatif de 25 € par habitant contre un excédent de 121 € pour la strate, soit un déficit global de plus de

1 300 000 € pour la commune d’Arles.

Pour combler ce déficit, on doit donc emprunter pour financer nos charges de fonctionnement, ou puiser dans les subventions qui nous sont octroyées.

Arles est une ville endettée et assistée.

 

Cette situation financière catastrophique a directement pour conséquence un manque de moyens pour l’entretien courant de nos équipements. Il suffit de voir l’état de nos rues et chaussées, trous, nid de poules, etc. pour s’en convaincre.

Arles est une ville délabrée et sale.

 

Pour ce qui concerne la dette de la Ville d’Arles ce n’est guère plus brillant.

L’encours total s’élève à 102,518 millions d’euros, ce qui donne 1 895 €/an par habitant contre 1 238 € pour la strate, soit + 53 %.

C’est une situation qui perdure depuis le début des années 2000.

L’annuité de la dette, capital plus intérêt, s’élève à 12,664 millions d’euros, soit 234 €/an par habitant contre 153 € pour la strate, + 53 % également.

 

Dans ce contexte difficile, l’engagement du FN, mon engagement, est de ne pas augmenter les impôts locaux qui s’élève à ce jour à :

  • Taxe d’habitation : 24,33 % contre 18,00 %

  • Taxe foncière propriétés bâties : 27,65 % contre 22,30 %

  • Taxe foncière propriétés non bâties : 55,79 % contre 49,99 %

 

Là aussi, nous faisons la course en tête !

 

Alors, comment assainir nos finances dans ce contexte ?

 

Les solutions sont simples :

1 – Faire la chasse aux gaspillages et aux dépenses inutiles, partout

2 – Faire la chasse aux gaspillages…

3 – Etc.

 

 

 

Et, dans le même temps rendre la Ville d’Arles attractive pour les investisseurs afin de créer de la richesse et des emplois. Aides à la création par des exonérations par exemple, accompagnements en partenariat avec nos instituts consulaires, etc. Toutes les idées qui iront dans le sens d’une simplification et d’une incitation seront étudiées.

 

Au sujet des finances, nous pouvons préciser que, contrairement à une idée largement répandue par nos adversaires politiques, et complaisamment relayée par les médias, le Front National a parfaitement démontré son aptitude à gérer les villes qui lui ont été confiées par les électeurs. Que ce soit en matière administrative ou financière, il n’y a eu aucune rupture dans la continuité du fonctionnement des institutions et des services communaux.

Le bilan financier résultant de la gestion de ces villes, en très mauvais état au moment de leur conquête, est même particulièrement positif puisque l’endettement moyen par habitant y a partout baissé (Toulon, Marignane, Orange, Vitrolles) et que les impôts locaux y ont suivi une tendance globalement décroissante. Les différents rapports de la Cour des comptes et des Chambres régionales des comptes viennent confirmer ces affirmations.

 

3) Quel devra être le rôle du futur maire dans la Communauté de Communes et pour quel type de communauté de communes (élargie ou restreinte)

 

En ce qui concerne la Communauté de Communes ACCM (Arles, Crau, Camargue, Montagnette) nous souhaitons son maintien dans sa dimension actuelle, notamment en raison des grands projets en cours dans les domaines suivants : l’énergie, le traitement des eaux usées (station d’épuration), entre autres.

Et ce, même si la commune des Saintes-Maries-de-la-Mer vient de rejoindre la Communauté de Communes. C’est un risque potentiel non négligeable en matière de montée des eaux suite au réchauffement climatique, et qui est déjà observé.

 

4) Quelle vision à court, moyen et long terme le futur maire devrait avoir de sa ville

 

La ville doit conserver son rang, c'est-à-dire celui de la 3ème ville du département derrière Aix-en-Provence et Marseille.

Parmi les projets qui nous paraissent porteurs et bien adapté au contexte local, celui de la création d’un Centre de Conception et de Fabrication d’éoliennes qui seront notamment installées en zone maritime. Ce centre alimenterait le carnet de commandes de nos entreprises locales, et induirait des activités de maintenance, donc la création d’emplois.

Il diminuerait, entre autres, la facture énergétique de l’ACCM.

 

A court terme il convient de :

- s’appuyer sur le tourisme en conservant les fêtes provençales ;

- valoriser le patrimoine culturel, les manifestations, nos musées, etc.

- contribuer à la réussite du projet LUMA.

 

Sans oublier, bien entendu, Vincent Van Gogh et tout ce qui s’y rattache.

 

5) La sécurité en secteurs urbain et rural, vous semble-t-elle poser problèmes au citoyen

 

C’est un vrai problème aujourd’hui.

Notre projet est de renforcer très significativement le corps de Police Municipale qui s’élèvera à terme à plus de 50 policiers, les postes étant créés par reconversion du personnel municipal sur la base du volontariat, sans embauche nouvelle. L’intégration sera bien entendu assortie d’une formation adaptée.

 

Une seule donnée permet d’illustrer les problèmes de sécurité : il y a eu sur la ville d’Arles en 2013 une moyenne de 5 cambriolages par jour, soit plus de 1 800 sur l’année.

Ces chiffres sont exorbitants ! Ils ne doivent pas être passés sous silence… Or ils l’ont été ! Et rien n’a été fait pour faire face à ces délinquants qui ont le sentiment d’une impunité totale !

Sur ces informations, il semble exister une sorte d’omerta, personne n’en parle, ni les autorités, ni la presse.

 

L’actuel maire a effacé d’un coup de manche l’initiative de certains Arlésiens qui souhaitaient créer une organisation de VOISINS VIGILANTS.

Ce sont des milices a dit le maire. Il fait semblant de ne rien voir et de rien entendre. Il ne fait rien et ne propose rien !

 

En milieu urbain on n’a pas compté dans les statistiques les multiples agressions de personnes qui se sont retrouvées à l’hôpital, souvent dans des conditions dramatiques.

On n’a pas compté, non plus, les innombrables destructions de voitures (incendiées, vitres cassées, crevaisons de pneus intentionnelles), les vols à l’étalage et les braquages multiples de commerces, etc.

Nombreux ont été les véhicules de touristes saccagés : ceux là, c’est sûr, ne reviendront plus !

 

En milieu rural, les vols de câbles en campagne ne se comptent plus. En Camargue les vols de câbles téléphoniques on été légion ces derniers mois, ce qui a privé les usagers des moyens de communication, et affecté toute une économie locale.

Nombre d’agriculteurs se plaignent de la disparition d’animaux, de cultures, de matériels…

 

Qui casse paye ! Tout acte délictueux doit être puni !

Pour les casses et délits causés par les mineurs, nous demanderons aux familles de payer la facture.

 

6) Le pari de l’industrie culturelle vous parait-il suffisant pour enrayer la désertification du centre ancien

 

Oui et non.

On ne peut plus circuler ni se garer en centre ville, ce qui pénalise les commerces en place dont le turn over incessant souligne les difficultés économiques.

 

Nous avons l’intention de réfléchir sur la réouverture de certaines rues à la circulation, en dégageant quelques places de parking, et surtout, ressortir le projet de création d’un parking souterrain, respectueux de la romanité de notre sous-sol. Cela permettrait d’offrir aux habitants du centre ancien des possibilités pour garer leurs voitures, et aux touristes et personnes de passage de faire une halte pour visiter notre cité et faire des emplettes.

 

C’est LA solution pour enrayer la désertification du centre ancien et redonner du tonus à nos rues commerçantes.

Une politique d’incitation à la rénovation des logements et des façades des immeubles du centre ancien serait souhaitable pour compléter ces dispositions.

 

En matières d’animation culturelle nous allons revoir, entre autres, la programmation du théâtre municipal, à savoir, revenir sur des spectacles traditionnels et classiques.

 

Dans le cadre des manifestations de rue, nous supprimerons, par exemple, la manifestation « Drôles de Noël », qui a coûté 2 millions d’euros sur 10 ans ! A nos yeux Noël est une fête religieuse qui doit être respectée.

N’en déplaise aux groupes bien-pensants, nous souhaitons revenir à des Noëls traditionnels.

 

La culture locale est aussi une affaire de mémoire. Tant il est vrai que la culture populaire du passé a été façonnée par d’importants mouvements migratoires. Ce furent les venues des Vietnamiens, Espagnols, Italiens, Grecs, puis les Français d’Algérie, les Harkis, etc.

 

7) Le chômage dans le Pays d’Arles est le plus élevé de la Région. Que comptez-vous faire pour y remédier.

C’est vrai que le chômage sur le Pays d’Arles est très élevé, le plus important de la Région PACA, 15,5 % à fin 2013.

En la matière il ne faut pas attendre des miracles, nous sommes tributaires des décisions nationales et régionales mais, bien entendu, nous mettrons tout en œuvre avec les moyens qui sont les nôtres pour améliorer cette situation.

Nous avons la volonté d’infléchir la courbe du chômage, notre objectif prioritaire étant de sauver le modèle social Français.

Pôle Emploi doit prendre toute sa place dans ce combat et nous serons à ses côtés pour l’y aider. Pôle emploi pourra proposer des solutions.

 

8) Quelle est votre conception de la solidarité et par quelle(s) actions(s) concrètes(s) se traduit-elle ?

La solidarité pour nous, commence par la préférence nationale, autrement dit les Français d’abord.

Il faudra faire la chasse à tous les abus, aux profiteurs d’en haut comme à ceux d’en bas, à tous les fraudeurs, et secourir les personnes qui sont réellement dans le besoin.

 

Dans l’immédiat, nous sommes en période de crise et la situation ne devrait pas évoluer rapidement dans le bon sens.

Les demandeurs d’aides financières et/ou alimentaires sont de plus en plus nombreux. Les associations caritatives (Banque Alimentaire, Restos du Cœur, etc.) ont dû mal à faire face aux besoins. Ces associations manquent de bras, de bénévoles. Les bénéficiaires de la solidarité citoyenne pourraient être sollicités pour contribuer à leur fonctionnement.

Par ailleurs, une association, en l’occurrence celle des Jardins Familiaux de la Montcaldette, avait projeté ces dernières années d’attribuer aux associations caritatives une parcelle de terre appartenant à la Commune dans le but d’en faire un potager et d’en récupérer les récoltes. Ce projet pourrait être repris.

Pierre CHENEL a déposé sa liste....
Il sera sur les ondes radio
entre le 10 et le 22 mars 2014.
Vous pouvez l'écouter sur internet à partir du site

 

LE JEU DEMOCRATIQUE

 

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